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La section Art d’Art-Élysées


L’automne 2018 est particulièrement riche en expositions et en salons. En marge de la FIAC, le salon Art-Élysées s’est tenu sur l’avenue des Champs-Élysées pour sa douzième édition du 18 au 22 octobre.

Cette foire d’art a cette année encore enchanté les amateurs comme les collectionneurs. La répartition des sections Art, Design et Art contemporain urbain en pavillons éphémères ont permis une visite cohérente pour découvrir une centaine de galeries françaises et européennes.

Les galeristes ont présenté des œuvres modernes et contemporaines sur différents supports au plus grand plaisir des visiteurs.

La galerie Bailly a présenté cette année des céramiques de Pablo Picasso, une lampe de François-Xavier Lalanne ainsi que des œuvres de Fernand Léger.

La galerie Bert a réalisé une exposition autour des peintres de l’école de Paris. On a pu y voir des œuvres d’André Lanskoy, de Serge Poliakoff ou encore de Jean Atlan. A l’occasion de cette foire, Dominique Bert a également invité Yi-Ling Lu - avec qui il collabore depuis 2015 - pour présenter ses dernières œuvres. Cette jeune artiste taïwanaise réalise des peintures à l’encre chinoise et avec des pigments naturels sur du papier de riz encadré d’un pourtour de soie traditionnelle. Comme le dit Yi-Ling, il ne s’agit pas de montrer quelque chose, « mais de susciter une émotion ».

Art-Élysées a également organisé plusieurs expositions autour d’artistes contemporains préoccupés par les problèmes environnementaux. L’artiste-photographe Patricia de Solages a créé la série « Keep it Wild ». Cette série est constituée de photographies de paysages d’Islande et du Groenland imprimés sur des couvertures de survie afin de montrer l’urgence absolue de sauvegarder les glaciers. Une partie des bénéfices des ventes de ses œuvres a été reversée à la fondation EPIC.

Le peintre autodidacte Tristan Vyskoc a proposé une exposition intitulée « INSPIRE » dans le pavillon A. Cette œuvre immersive de seize toiles de deux mètres de haut représente le Mont-Blanc à 360° dans des coloris évanescents bleus et blancs. Cette œuvre n’a pas seulement une visée contemplative. Elle met aussi en lumière la pollution de l’air qui touche la vallée de l’Arve. L’artiste donne ainsi à voir au public l’impact de la pollution atmosphérique causée par l’homme sur des paysages normalement immaculés.


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